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Les données ouvertes, qu'est-ce que c'est?
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Un petit mot des organisateurs de Hacking Health :

Hacking Health se déroule le 24 et 25 février 2011. Nous souhaitons jumeler des entrepreneurs en santé avec des experts en technologie dans le but de développer des solutions à des problèmes de première ligne dans le domaine de la santé. En encourageant le développement de projets concrets pouvant être construits en peu de temps, les participants pourront rapidement tester leurs assomptions, construire des équipes ainsi que générer du mouvement pour les idées prometteuses.

Pour plus d’informations ou pour s’inscrire, visiter http://www.hackinghealth.ca/#home/fr

mercredi 11
janvier
2012

Finances du 3e Hackathon

 

Le Hackathon du 19 novembre fut un succès incroyable et en tant qu’organisme ouvert et citoyen, nous souhaitons partager les détails financiers de l’évènement. Les surplus ont été octroyés pour des frais de serveurs, de déplacements ou de réunions. Montréal Ouvert n’a jamais obtenu de dons (à part Open File ci-dessous) et tous les couts liés à Montréal Ouvert jusqu’à présent ont été financés par les quatre cofondateurs. Merci encore de votre soutien en 2011 et à bientôt!

Télécharger : Hackathon_couts_revenus_csv

vendredi 2
décembre
2011

Hackathon 3.1

 

James McKinney (mamairie.ca) et Michael Mulley (openparliament.ca) organisent un événement pour encourager les participants au dernier « hackathon » de Montréal Ouvert à poursuivre leurs projets de données ouvertes. Voici leur invitation.

Enregistrez-vous : http://hackmtl-dec2011.eventbrite.com/

Après le grand succès de l’évènement Montréal Ouvert le 19 novembre, nous organisons un événement pour poursuivre les projets de données ouvertes, le samedi 10 décembre.

Le but sera de continuer à travailler sur les projets en cours. Nous voulons encourager la communauté montréalaise de données ouvertes en donnant aux responsables de projets le soutien, les idées, et l’assistance dont ils ont besoin pour poursuivre leurs projets.

Enregistrez-vous ici : http://hackmtl-dec2011.eventbrite.com/

Nous travaillerons sur les projets suivants :

  1. remtl.ca : visualiser les sites contaminés à Montréal
  2. KofKofMtl : des alertes quand les niveaux de pollution de l’air augmentent
  3. Centres de loisirs et conditions : les piscines, les pistes de ski, la qualité d’eau, l’état de la piste et plus, sur une carte
  4. MaMairie.ca : suivre vos élu(e)s à la mairie montréalaise (et aux arrondissements)
  5. openparliament.ca : suivez vos élu(e)s à la Chambre des communes à Ottawa
  6. Une base de données nationale des élu(e)s : connaître les élus aux niveaux fédéral, provincial, et municipal partout au Canada

Un(e) responsable de chacun de ces projets sera présent(e) le 10, et ils auront besoin de votre aide. Ce sont tous des projets d’intérêt public.

Enregistrez-vous :

http://hackmtl-dec2011.eventbrite.com/

L’événement aura lieu à la Station C, au 5369 St-Laurent, un peu au sud de St-Viateur, le samedi 10 décembre, de 10 h jusqu’à approximativement 17 h. Apportez 10 $ avec vous si vous voulez un lunch et des collations pour le déjeuner. (Il y a du café à Station C.)

Merci!

James McKinney et Michael Mulley

avec tous nos remerciements à Station C, Montréal Ouvert, Montréal Python…

Un TransportationCamp + Hackathon à Montréal

Le Living Lab de Montréal vous invite au TransportationCamp Montréal 2011, le premier forum ouvert sur les transports urbains et les technologies mobiles à Montréal, le 15 décembre 2011, de 8  h à 17 h, à la Maison du développement durable, 50 Sainte-Catherine Ouest (coin Clark). Dans le cadre de son programme d’ouverture des données, la Ville de Montréal profitera du TranspoCamp pour libérer des données recueillies par sa Direction des transports.

Le TranspoCamp Montréal 2011 est un forum ouvert (unconference) d’une journée qui rassemble des professionnels des transports, des développeurs, des citoyens et toute personne intéressée par les nouvelles technologies appliquées au domaine du transport urbain.

L’événement comprend un hackathon et une série de sessions en parallèle durant la journée.

De quoi allons-nous discuter ensemble ?

Le domaine des transports est devenu le sujet de l’heure à Montréal. Mais au-delà des problèmes, il y a sûrement des solutions durables que vous êtes capable d’imaginer. Vous vous demandez seulement s’il y a des gens comme vous prêts à collaborer pour commencer à les mettre en application. Le TranspoCamp Montréal 2011 est l’endroit où vous pouvez apporter votre contribution et faire connaître votre point de vue.

Le TranspoCampMTL abordera plusieurs des sujets suivants :

  • Données ouvertes, hacking, innovation, cocréation
  • Transport multimodal, infrastructures
  • Systèmes de transport intelligents (STI)
  • Systèmes d’information mobile
  • Modes de paiement, abonnement, tarification dynamique
  • Sécurité, accessibilité, confort, attrait
  • Expérience utilisateur
  • Promotion des transports publics
  • Auto-partage, vélo-partage, taxi-partage
  • Aménagement urbain, densification, diversification

Inscription gratuite en ligne : http://transpocampmtl2011.eventbrite.com/


Billet écrit par Anton Dubrau à Cat-Bus.com

Le 2 octobre dernier à eu lieu un « hackathon » organisé par Startupifier, un évènement où se réunissent de jeunes programmeurs et technophiles avec le défi de développer une application informatique et durant lequel j’ai créé un service par SMS pour fournir des horaires d’autobus de Montréal. Devant ces programmeurs branchés, à la fine pointe de la technologie, mon idée d’un service pour les simples téléphones cellulaires, ceux qui sont non-intelligents, (et la question qui tue: « Qui ici n’a pas de téléphone intelligent? ») a fait lever bien des sourcils. Un service pour téléphones stupides? Ne sais-tu pas que les téléphones intelligents sont l’avenir?

Les téléphones intelligents sont l’avenir, en effet, mais ils ne sont pas le présent.

En ce moment, seulement un tiers des usagers Canadiens (âgés de plus de 13 ans) de cellulaires possèdent un téléphone intelligent. Considérant que ce ne sont pas tous les Canadiens qui ont un cellulaire, une application mobile ne peut rejoindre qu’un cinquième de la population. Si l’on considère que le marché québécois n’a pas autant bénéficié des nouveaux entrants que le Reste du Canada, où les forfaits données sont devenus beaucoup moins chères, il est fort possible qu’on ne puisse même pas atteindre cette proportion.

De plus, si on vise des marchés spécifiques, le pourcentage sera aussi diminué. Par exemple, mon service d’horaire d’autobus est pour les usagers du transport en commun, qui ont en moyenne un revenu moins élevé, et sont moins susceptibles de posséder un téléphone intelligent.

Étant donné que l’idée derrière les données ouvertes est de disséminer le plus d’information possible au plus de gens possible, restreindre ainsi un service mobile pour rejoindre dès le départ moins d’un cinquième de la population pourrait être contre-productif. Comme concepteur d’applications, vous pouvez être technophile, à jour ou à l’avant-garde des nouvelles technologies, mais vos usagers pourraient ne pas l’être. Utiliser le SMS pourrait donc être un meilleur moyen de rejoindre beaucoup d’usagers.

Bien entendu, le SMS est un format assez limité — on ne peut que recevoir et répondre en messages de 160 caractères. Considérez-le comme un défi: comment concevoir un service qui limite la quantité d’interaction, pour que l’usager n’aie pas à envoyer de messages de part et d’autre? Comment exposer toute l’information requise en 160 caractères? Comment rendre un service intuitif, et l’information fournie facilement compréhensible?

Un service téléphonique permet aussi des interactions, frustrera vite les usagers si elle en requiert trop. C’est aussi plus limité, car il est difficile de donner beaucoup d’informations de vive voix. Et obtenir de l’information des usagers par entrée de chiffres est aussi plus limité qu’un SMS. Un système comme celui de la STM vous fait passer à travers plusieurs menus. Il ne fonctionne que si vous avez le code d’arrêt à 5 chiffres et non avec une adresse arbitraire. De là est venue mon inspiration pour le projet de SMS.

Concevoir un bon service téléphonique peut être un défi, mais son développement ou sa mise en application est devenu relativement facile. Avec des services comme Twilio ou Tropo, il est possible d’obtenir un numéro de téléphone et créer une application simple en une heure. En se servant d’internet, on peut utiliser toutes les nouvelles technologies et fournir n’importe quelles données même si l’usager n’a qu’un simple cellulaire.

Donc, je vous invite à considérer la possibilité des services cellulaire de rejoindre plus d’usager, et ainsi donner à plus de gens accès à l’information contenu dans les données ouvertes; une information qui devrait être accessible à tous.

Montréal Ouvert est fier de soutenir Luc Gauvreau pour les élections de la BanQ — allez voter ici dès maintenant. (Scrutin termine le 27 novembre à 17  h). Voici un billet écrit par Luc Gauvreau.

Une Grande Bibliothèque ouverte pour et SUR Montréal

Les villes, les administrations municipales ne sont pas que des infrastructures matérielles, mais aussi des lieux de culture. Les bibliothèques, musées, festivals, théâtres, cinémas, parcs et jardins font partie des services essentiels qu’une ville doit offrir à ses citoyens. Pour que Montréal devienne une vraie ville ouverte sur l’univers numérique, il faut donc ouvrir les données et les informations des institutions culturelles. La Grande Bibliothèque de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a un rôle essentiel pour soutenir ce mouvement.

Dans le domaine du patrimoine culturel, il y a des programmes de numérisation assez importants, mais qui sont souvent peu utilisés, et dont on en parle peu. Il y a des centaines de milliers pages et d’images, sans doute quelques millions, déjà en ligne, reliées à Montréal et son histoire. Qui les connaît?

Les ressources de données et d’informations contenues dans ces millions pages sont généralements peu consultées, sous-utilisées par rapport aux multiples usages que l’ont peut en faire aujourd’hui. Les sites institutionnels dans lesquels on les consulte sont rarement autre chose qu’un entrepôt de fichiers pdf ou jpg que l’on trouve à partir d’un catalogue en ligne élémentaire. Les  fonctionnalités du Web 2.0 de partage et de collaboration sont rares ou inexistantes. Comme si après la numérisation, il ne restait plus rien à faire. Au contraire, le vrai travail de recherche et d’innovation ne fait que commencer. On doit plutôt considérer cela comme un nouveau territoire de données à exploiter. Cela exige d’en refaire l’inventaire, l’indexation, la classification avec les outils d’extraction, d’analyse et de visualisation que nous possédons aujourd’hui. Pour cela, l’adoption d’une politique pour l’ouverture des données culturelles est importante.

Heureusement, il y a de belle initiative. Samedi, le 19 novembre, au Hackhaton, la Ville de Montréal a ouvert le catalogue de ses 43 bibliothèques, ainsi que des données sur la circulation des documents. C’est une excellente nouvelle pour étudier les pratiques culturelle des Montréalais, pour créer toutes sortes de visualisations des collections, pour intégrer les activités des abonnés dans leurs réseaux sociaux, pour explorer la documentation sur Montréal de mille façons.

En ce moment, les documents et les informations SUR Montréal sont dispersés dans plusieurs institutions: archives et services de la Ville, bibliothèques nationales (Québec, Canada), bases de données gouvernementales, Statistiques Canada, Bureau de la Statistiques du Québec, centres d’archives, sociétés d’histoires, musées (McCord), etc. Avec l’ouverture des données et l’interopérabilité croissant des systèmes de gestion des bibliothèques, les millions de pages « montréalaises » déjà numérisées par Google Books, BAnQ, Internet Archives, Notre mémoire en ligne, il est maintenant possible de regrouper toute cette documentation dans une seule base de données. Tous les documents, données et informations du domaine public pourraient être accessibles à travers un API pour créer la Grande Bibliothèque Ouverte Numérique de Montréal. On peut aussi imaginer de nouvelles bibliothèques pour réunir « virtuellement » toute l’information disponible par arrondissement, quartier, lieu, événement.

Si je suis nommé au poste de représentant des abonnés de Montréal au conseil d’administration de BAnQ, je compte soutenir les projets suivants:

– participation de BAnQ au mouvement de l’Open bibliographic data: libre accès aux données et au fichier autorité

– partage de la documentation (données et fichiers numérisés) sur Montréal avec la Ville, d’autres institutions, les citoyens

– s’associer à la communauté de développeurs pour accroitre la diffusion de la culture québécoise et de l’information sur Montréal

– initier un large débat sur l’utilisation des oeuvres et des documents du domaine public, par le milieu scolaire, les éditeurs, les développeurs, les citoyens

– accueillir un prochain Hackhaton dans le grand hall de la Bibliothèque pour inventer de nouvelles façons de lire, d’écouter, d’organiser l’information historique et culturelle SUR Montréal.

Version complète: http://cheminsverslinconnu.blogspot.com/2011/11/une-grande-bibliotheque-ouverte-pour-et.html

Biographie

Spécialiste en littérature et culture québécoise, organisateur d’expositions et d’événements culturels, j’ai collaboré à des projets d’éditions et je m’intéresse maintenant aux mutations de l’écrit et de l’imprimé vers le numérique. Chargé de projets pour développer des plateformes de diffusion culturelle. Amateur de bibliothèques et des modèles d’organisation des savoirs, je participe au mouvement en faveur des données ouvertes. Créateur et responsable du site Jacques Ferron, écrivain depuis 1999 (www.ecrivain.net/ferron), et collectionneur des éditions d’Alice au  pays des merveilles. 

Le Hackathon du 19 novembre fut un succès incroyable! Avec plus de 175 participants, c’est possiblement le plus grand Hackathon de données ouvertes organisé au monde. Montréal a entamé le processus d’ouverture des données civiques avec un peu de retard, mais les communautés technologique, démocratique et entrepreneuriale sont maintenant prêtes à les valoriser. En effet, pour que les données ouvertes soient utiles, elles doivent être mises à profit.

Nous sommes donc extrêmement contents que Montréal ait maintenant des données ouvertes ainsi qu’une communauté passionnée.

Vous trouverez ci-dessous quelques brefs descriptifs des projets qui ont été réalisés lors du Hackathon à la Ville de Montréal. Nous savons que les créateurs de ces projets continueront à les développer et tous les Montréalais ont hâte d’en voir les résultats.

Cliquez ici pour consulter le communiqué de presse (PDF) envoyé conjointement par la Ville de Montréal et Montréal Ouvert.

La présentation de 16h00 en format audio.

Billet réalisé avec l’aide de  Patrice Ladroure et Michael Ball. Nous tenons à remercier nos partenaires du Hackathon: la Gazette de Montréal, OpenFile, Hacks/Hackers et Montréal Python.

MaMairie.ca

MaMairie.ca permet de suivre les activités des élus municipaux et de soumettre vos avis budgétaires à vos élus. Cet outil a pour but de rapprocher les élus et les citoyens. Avec un taux de participation de seulement 35% aux élections municipales et une représentation de 15 000 personnes par élu, il est impératif de trouver une solution pour améliorer l’engagement citoyen.

MontrealPhotos.org

Le designer et collaborateur du site montrealphotos.org, conçu par Patrice Fiset, a lancé en début de journée le projet d’ajouter de la géolocalisation, des descriptions et une série d’albums thématiques (Habitat 67, l’Expo Universelle, Sainte Catherine à travers le temps…) au site déjà très populaire. Les discussions sont en cours avec des musées et des collections privées pour garnir le fonds mis à disposition par la Ville de Montréal. Dans les cartons plein d’idées sont encore à fabriquer : une ligne du temps, de la reconnaissance faciale, et plus encore.

Centres de loisirs et conditions

Ce sont sept personnes qui ont travaillé de façon parallèle à la base d’un site ou une application pour une carte et conditions de loisirs à Montréal. En plus de répertorier et placer sur une carte les piscines, pistes de ski de fond, et autres centres d’intérêts les initiateurs du projet souhaitent offrir des informations sur la qualité de l’eau, l’état de la piste et autre information. L’utilisateur pourra alors en toute connaissance de cause sélectionner son loisir; il lui sera aussi possible de faire remonter l’information des conditions. Les données sont extraites du site officiel de la ville, malheureusement en format PDF; si les données étaient disponibles en format XML le projet pourrait offrir rapidement un prototype viable. Pour plus d’informations contacter Mathieu de Montréal Python : http://montrealpython.org.

Resto-Net.ca

Le fameux site Resto-Net.ca a reçu le support de 3 personnes pour travailler à l’amélioration de l’ergonomie et de la présentation. Ils ont aussi étudié la possibilité d’ajouter les données de la ville de Toronto.

Catalogue des bibliothèques de la Ville de Montréal

Le cœur de la journée était le dévoilement par la Ville des données du catalogue des 43 bibliothèques de la Ville de Montréal.

1. API pour la disponibilité des livres

Lors de la levée des projets par le comité organisateur Montréal Ouvert, un besoin simple, mais important est ressorti des différents projets reliés à ces données. Un programmeur seul a permis d’aider 3 autres projets au cours de la journée en développant une API qui permet de consulter la disponibilité (emplacement, date de retour…) d’un livre ou autre volume. Cette information déjà disponible sur le site de la ville par le portail Nelligan (http://nelligan.ville.montreal.qc.ca ) est peu utile pour les programmeurs, l’API leur permet de consulter l’information plus efficacement.

2. Bibliothèques et médias sociaux

La livraison des données des bibliothèques était l’occasion pour un couple de hackers de s’intéresser aux palmarès des volumes empruntés. Des découvertes et une conclusion la ville semble avoir un bassin avide comics et autres bandes dessinées. Au-delà de l’amusement procuré par cette recherche, leur travail pourrait servir de base à la ville dans l’achat de ses volumes et des sites de suggestions et d’annotations par réseaux sociaux.

3. Bibliothèques

Un projet démarré lors du dernier Hackathon de Québec se poursuivait ce jour par quatre personnes avec les données des bibliothèques de Montréal pour déterminer la disponibilité d’un titre en bibliothèque et son prix sur Amazon.

Le projet est accessible ici.

4. Retrouver des livres en naviguant les libraries

Les donnés livrées ce jour par la ville concernant les bibliothèques ont donné l’idée à trois programmeurs de réaliser une application pour le navigateur chrome. Alors que vous visitez le site de votre libraire favori (Archambault, Renaud Bray…) l’extension vous indique si le livre est disponible dans une bibliothèque de la ville.

https://github.com/mohamedmansour/library-lookup-extension

Votes des parlementaires

À partir des données extraites du site HowdTheyVote.ca, deux programmeurs se sont attelés à représenter sur un graphique les regroupements des votes des projets de loi par parlementaires et par partis. Au-delà de leurs premiers hackaton, ils souhaitent créer un site et ajouter des fonctionnalités, comme des informations complémentaires en cliquant sur le vote.

Open Trip Planner pour Montréal

Fort de l’exemple de rtp.trimet.org/ pour la ville de Portland, ce sont 6 personnes qui ont travaillé à un outil d’itinéraires. Leur travail est basé sur des outils open source opentripplanner.com et openstreetmap.org. L’équipe a ajouté les informations offertes par la ville de Longueuil, les emplacements Bixi et les élévations géographiques. À partir de là il est possible pour l’utilisateur de prévoir son trajet selon les modes de transport, de façon multimodale et si on prend un vélo de savoir à l’avance l’effort à fournir dans les côtes. Le projet devrait bientôt être consultable en ligne par Guillaume l’instigateur du projet ce jour-là et qui a présenté une démonstration convaincante en fin de journée. L’équipe projette de continuer ses efforts et offrir une application, fonctionnant même hors-ligne, et attends avec impatience la livraison en janvier prochain des données de la STM.

KOFKOF

KOFKOF, est un service d’alertes des pics de pollution via twitter basé sur les données officielles de la ville. Concocté par quatre personnes, le projet lancé en matinée a été présenté le soir même une maquette fonctionnelle du service. Suivez Kofkof_mtl sur twitter

Noms de famille

Les patronymes étaient à l’honneur d’un projet qui étudiait leurs évolutions dans le temps, leur répartition sur le territoire, un coup d’oeil historique des mérites et médailles décernées aux personnes de ce nom et enfin un ultime clin d’oeil au taux d’ « awesomeness ».

Conséquence bugétaires

Le budget plateau (http://budgetplateau.com) réalisé par NordOuvert (http://opennorth.ca) a donné l’idée à un programmeur de verbaliser les conséquences de vos balances de budget. Grâce à des conditions définies, il projette, de vous indiquer qu’ici vous risquez une grève, là une congestion. Au-delà de l’interactivité originelle, l’utilisateur se voit confronter alors aux responsabilités de ces décisions.

ReMTL

Le projet ReMontréal, www.Remtl.ca, dresse une carte des terres contaminées sur l’île de Montréal. Le futur propriétaire d’un condo, les parents désireux de vérifier le terrain de jeux de leurs enfants, les mains vertes ou par soucis de l’environnement, l’utilisateur navigue simplement grâce à une carte de l’île en sélectionnant les matières polluantes qu’il souhaite identifier (hydrocarbures, métaux lourds, …). Les données sont extraites du site officiel de la ville et projetées sur une carte Google Maps. Le site offre d’ailleurs un lien direct vers le PDF officiel. Les cinq participants en sont à leur deuxième Hackathon et souhaite poursuivre le développement et invite à l’aider dans la transcription des PDFs, donc les personnes sans connaissance techniques sont bienvenues.

Merci à tous!

Voici une entrevue avec les créateurs de NaviCone.ca, une application pour iPhone qui utilise les données gouvernementales concernant les chantiers de construction.

Qui êtes-vous?

Nous sommes InstantGeo, un startup créé par Jason Livie et Marco Ponton dans le but de développer une plateforme de géo-présence et géo-partage pour le développement d’applications mobile et web.

Mais où est votre site web?

Il est toujours en construction alors nous avons trouvé approprié de le faire pointer sur le site de NaviCone en attendant.

Comment est venue l’idée de NaviCone?

Dans l’auto bien sûr. Vous avez utilisé votre automobile dans la région métropolitaine dernièrement vous? Ce n’est pas facile! Après s’être « fait avoir » à quelques reprises, le besoin était de plus en plus évident. Ceci dit, pour être honnête, NaviCone vient aussi de tests effectués cet été sur notre plateforme InstantGeo. Dans le cadre de ces tests, nous avons recherché des données « géo » réelles accessibles sans trop de problème et utiles dans le cadre d’un développement futur du produit. C’est à ce moment que nous avons pensé aux données des chantiers et avons découvert l’accès aux données des chantiers gérés par la ville de Montréal. Additionnez à cela celles de Transport Québec et vous avez l’ensemble des données utilisées par NaviCone pour le moment.

Quels ont été les principaux défis de votre application?

NaviCone devait au départ utiliser notre plateforme InstantGeo mais cette dernière n’étant pas terminée, nous avons décidé d’en faire un petit projet à part qui devait être développé rapidement en parallèle avec d’autres activités dans le but d’avoir une application d’ici la fin octobre. S’en est suivi une version « indépendante » de NaviCone et une version de nos « parseurs » (programmes d’extraction des données des chantiers) qui génèrent l’information dont nous avions besoin dans un format accessible directement par cette version de NaviCone. Comme NaviCone est gratuit nous nous sommes limités pour le moment aux caractéristiques de base qui nous semblaient les plus intéressantes. L’application n’est donc pas d’une grande complexité. Nous croyons et espérons tout de même qu’elle sera utile aux Québécois pour mieux planifier leurs déplacements.

Combien d’heures de travail ont été effectuées pour créer l’application?

Il est difficile pour nous de vous donner un chiffre concret. Une partie du développement a été fait indirectement plus tôt cet été lorsque nous avons développé les « parseurs » de données et certains bouts de code proviennent d’une « librairie » d’outils que nous avons développée il y a un certain temps déjà et qui évolue constamment. Finalement, comme dans n’importe quelle application, il y a toujours une ou deux caractéristiques qui prennent peu de temps à développer mais nous tiennent en haleine jusqu’à la fin avec des « bugs » surprise 😉

Avez-vous un lien avec ZoneCone.ca, crée par Stéphane Guidoin?

À part le nom semblable, non aucun. Nous avons appris l’existence de ZoneCone par l’intermédiaire d’un collègue alors que NaviCone était déjà à un stade relativement avancé de développement (excusez-nous d’être en retard dans les nouvelles!). À ce moment, nous avons jeté un coup d’oeil rapide à l’API de ZoneCone mais comme notre code d’extraction fonctionnait déjà et que de l’aveu même de Stéphane, cette API n’était pas tout à fait complète, nous avons préféré aller de l’avant avec notre application. Par contre, nous avons « emprunté » le concept de chantier « inactif » à Stéphane. Et le nom lui? Nous avons sûrement été influencés inconsciemment par le « cone » mais notre source première « d’inspiration » est Navigon (application de navigation GPS). Petit secret? La version 0.1 de l’application s’appelait Info Travaux (Roadwork Info en anglais). Sans grand étonnement, un ami de Jason nous a poliment dit que c’était plutôt ordinaire. Quelques jours plus tard, devant un verre de vin, tous les deux en train de regarder notre iPhone, Jason a rebaptisé l’application NaviCone. C’est la raison pour laquelle les sites web info-travaux.ca et roadwork-info.ca pointent sur NaviCone.ca 🙂

Pensez-vous que des utilisateurs pourraient être confus entre ZoneCone et NaviCone?

À cause du nom? 🙂 De ce côté, oui, il serait malhonnête de dire que c’est impossible et qu’il n’y a aucune ressemblance. Donc, ajoutons ceci sur le nom: Aujourd’hui quand vous trouvez un nom de produit intéressant dont le nom de domaine est disponible, le nom sur le App Store est disponible et le « username » Twitter est disponible, il ne faut pas hésiter longtemps et se poser trop de questions. Si certains usagers sont confus entre les deux applications, ce n’est vraiment pas le but de l’exercice. Pour ce qui est de l’application, nous ne croyons pas. ZoneCone est une application web qui offre certaines fonctionnalités que nous n’offrons pas alors que NaviCone est une application mobile qui elle aussi offre des caractéristiques qui ne sont pas disponibles sur ZoneCone. Nous croyons qu’il y a plus de risques que les gens comparent NaviCone dans sa version 1.0 à l’application Québec 511 de Transports Québec.

Comment est-ce que les gouvernements montréalais et québécois pourraient faciliter le travail de développeurs de logiciels comme vous?

1) Permettre l’accès aux données et ce, de façon officielle et « ouverte ». 2) Offrir les données dans un format « standard » facilement utilisable par une application. 3) Uniformiser les données, au minimum, au sein d’une même source et de façon plus utopique, au sein d’une ville, d’une province et même du pays. 4) S’assurer de la qualité des données.

Prenons les données des travaux en cours de la ville de Montréal en exemple. Nous avons dit sur Twitter que nous utilisions les données ouvertes de la ville. C’est vrai dans le contexte où il y en a si peu qu’on se contente de pas grand-chose pour qualifier les données d’ouvertes, mais en fait, une vraie source de données ouvertes devrait être publiée et documentée. Ce n’est pas le cas des données des travaux en cours de la ville de Montréal. La source des données est bien entendu le site web Info-travaux de la ville, mais pour avoir accès au fichier des données affichées sur le web, il faut inspecter le code source de la page.

Par la suite, vous avez un fichier XML que vous devez vous-même interpréter. En voyant un fichier XML, certains développeurs s’exclameront immédiatement: C’est un format standard! Malheureusement le fichier a beau être en XML, le format de ce dernier se prête très mal à l’utilisation par une application autre que pour l’affichage web. Les données sont présentes sous forme d’une description qui est elle-même déjà en HTML. Il n’y a pas d’identifiant unique et de champs standards pour décrire les informations telles que les heures et les jours où il y a entrave, les dates de début et fin, le type et l’importance de l’entrave, la rue et la direction affectée, etc… Finalement, à même ces différentes descriptions des chantiers, il y a souvent des informations décrites de diverses façons: Début des travaux? Le « 29 août 2011 », « début septembre », « juillet 2011 » ou « début juin » et même des doublons de certains enregistrements ou des chantiers sans coordonnées de latitude et longitude.

ATTENTION: Ne prenez pas nos mots pour une critique négative envers la ville de Montréal en ce qui a trait à ces données. Ce serait le cas si la ville publiait ces données comme la crème de la crème des données ouvertes sur les travaux en cours mais en fait, ce n’est pas le cas. Les données sont dans le format dont elle a besoin pour son site web. C’est tout et c’est normal. Le fait que ces données soient accessibles est un « bonus ».

Quel est le futur de NaviCone?

Nous ne voulons pas trop nous avancer pour le moment. Un de nos buts est de convertir l’application à notre plateforme InstantGeo lorsque cette dernière sera prête. À ce moment, de nouvelles avenues très intéressantes pourront être explorées. D’ici là nous comptons sur les suggestions et commentaires des gens pour faire évoluer l’application. C’est pourquoi nous avons inclus à même l’application un « forum de réactions » (Feedback Forum si vous préférez l’anglais) que les gens pourront utiliser pour faire des suggestions sur lesquelles tous les utilisateurs pourront voter. Une façon de donner une voix à l’utilisateur quoi 🙂

Procurez-vous vos billets ici.

 

À ajouter à vos calendriers! Montréal Ouvert est fier de vous inviter à sa troisième édition du Hackathon le samedi 19 novembre. Les dernières éditions de cet événement ont rassemblé plus de 100 développeurs, créateurs, fonctionnaires, ainsi que des gens des milieux communautaires, des affaires, et universitaires en plus de citoyens engagés. Nous souhaitons vous voir en grand nombre pour que ce Hackathon soit le meilleur. Que vous ayez une nouvelle idée de projet ou souhaitiez participer à la réalisation d’un projet en cours, nous avons besoin de votre aide. L’équipe accueillante de MontréalOuvert se fera un plaisir de vous orienter et de répondre à toutes vos questions relatives aux données ouvertes.

Les applications de données ouvertes ont eu un succès incroyable à Montréal. ZoneCone.ca a aidé plus de 50 000 automobilistes à éviter les chantiers de construction; PatinerMontreal.ca a permis à plus de 17 000 patineurs de trouver les meilleures conditions de glace; Resto-Net.ca a aidé plus de 75 000 personnes à trouver un restaurant propre et BudgetPlateau.com a permis à plus de 600 citoyens de donner leur avis sur le budget de leur arrondissement. Votre application ou votre idée pourrait être la prochaine à venir en aide à autant de montréalais!

Pour mieux organiser nos efforts et votre talent, nous vous encourageons à publier vos idées, groupes de données et commentaires ici.

Nos discussion avec la ville ont eu beaucoup de succès au cours de la dernière année. Soyez présents afin de démontrer qu’il existe une grande demande de la part des citoyens pour l’ouverture des données de la ville. Nous espérons obtenir des groupes de données de la ville de Montréal pour l’événement.

Nous offrons deux types de billets:

1. Gratuit
2. Avec un T-Shirt, Déjeuner, Café et Lunch.

L’horaire:

Le samedi 19 novembre, 2011.

09 h 30 : Arrivée
10 h 00 : Formation d’équipes autour des projets.
13 h 00 : Dîner
17 h 30 : Présentation des projets
18 h 00 : Bières dans un bar local

Lieu:

À déterminer.

Ceci et un billet écrit par Stéphane Guidoin, créateur de ZoneCone.ca.

Se lancer dans une application « open data » est souvent plus facile qu’on croit: on commence par jouer avec des données, mettre en place une base de données, créer quelques scripts et on est parti sans même l’avoir planifié! Mais la suite nécessite de se poser quelques questions…

Les technicalités

Tout ce qui tourne autour des données ouvertes est souvent perçu comme un travail de geek. C’est vrai que ça prend des lignes de code. Cependant de plus en plus, avec des frameworks de développement et les outils existant, il est possible de faire des systèmes assez complets en assez peu de temps et avec des compétences assez limitées. Il faut apprendre à coller des blocs ensemble mais l’information est largement disponible en ligne. Je ne suis pas un développeur, j’ai appris le développement sur le tard comme beaucoup d’autres!

De même pour l’hébergement du site, il est fascinant de voir l’offre qui est maintenant disponible et la manière dont tout est rendu facilement accessible. ZoneCone est hébergé pour 20$/mois avec la possibilité d’augmenter la taille du serveur en 15 minutes et de payer le serveur amélioré uniquement au prorata du temps utilisé et sans frais de transfert. Facile!

Certes, avoir des outils encore plus accessibles aux non-informaticiens est nécessaire, mais obtenir quelque chose de viable est plus facile qu’on ne l’imagine de l’extérieur.

Le légal

Un des points qui est rapidement venu me hanter est celui des licences des données sources utilisées par l’application. Celles du MTQ étaient couvertes par le Droit d’auteur gouvernemental pour lequel une application de type mashup est dans une zone grise. Les données de la Ville de Montréal, elles, n’étaient pas clairement licenciées.

Le risque était donc de voir l’application poursuivie en justice après le lancement. Cependant, après avoir discuté avec d’autres développeurs d’applications, des personnes de Montréal Ouvert et du Cippic, une poursuite semblait assez peu probable. De manière générale, tout le monde était d’avis que tant que l’application n’avait pas de conséquence ou d’objectif malfaisant, des organismes publics ne se risqueraient pas à une poursuite. Le principal risque était donc de voir l’application se faire bloquer l’accès aux données sources.

Le lancement

Une des questions qui s’est posée était de savoir quand lancer? Attendre que l’application soit bien développée (et surement attendre plusieurs mois de plus) ou lancer rapidement. La plupart des personnes consultées ont proposée de lancer rapidement une application pas nécessairement complétée. La raison est double: comme les startups, il est intéressant de lancer rapidement et de faire des itérations par le suite pour pouvoir prendre en compte les remarques des utilisateurs dans les évolutions de l’application.

Par ailleurs dans le cadre actuel, notamment à Montréal, le but est surtout d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la pertinence des données ouvertes. Sachant que le données utilisée par ZoneCone étaient parfois hasardeuses (certaines incohérences étaient évidentes), il semblait vain de perfectionner l’application puisque les résultats seraient toujours liés à la qualité des données. Ainsi ZoneCone a été lancée rapidement bien que pas vraiment finalisé (et loin de l’être encore aujourd’hui).

Et enfin, si l’application n’atteignait pas se cible, je n’aurais pas passé plus de temps que nécessaire dessus.

La communauté

L’existence d’une communauté Open data (et plus généralement « geek ») demeure un élément central dans la réalisation d’un tel projet. N’étant un expert en rien, j’avais beaucoup à apprendre et j’ai pu compter sur les conseils et l’aide de plusieurs personnes pour avancer. Bien qu’Internet permette de joindre n’importe qui dans le monde, mes expériences ont montré que le taux de réponse et la qualité des réponses des personnes rencontrées localement étaient supérieures à celles venant de plus loin. Cela peut sembler évident mais c’est un rappel de l’utilité de bâtir des communautés locales et de les faire vivre pour favoriser l’échange d’idées et le support mutuel.

Forcer (un peu) le passage

Les membres de la communauté « open data » veulent des données mais les organismes publics sont souvent hésitants. Dans ce contexte, développer une application mettant en oeuvre les données en question, même de manière partielle et incomplète, demeure un très bon moyen pour provoquer les choses!

A titre d’exemple, le groupe de travail de la Ville de Montréal sur les données ouvertes était en plein travail lors de la publication de ZoneCone.ca. Ceci a donné encore plus de force à leur initiative en rappelant aux différents échelons de gouvernance la pertinence de la démarche. Évidemment rien n’est garanti, mais une démonstration de ce qui est faisable (et une certaine couverture médiatique) demeure un très bon moyen pour faire évoluer les esprits et c’est finalement un des premiers objectifs des mouvements comme Montréal Ouvert.