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Voici le message que nous avons fait parvenir à tous les candidats à la mairie de Montréal pour leur demander de participer à notre projet « Je vote pour la Transparence 2013». Nous les invitons à remplir notre questionnaire sur la transparence, les données ouvertes et la redevabilité des institutions publiques. Aidez-nous à encourager les candidats à la mairie à se prononcer en faisant la promotion de cette initiative dans vos réseaux!
Site Je vote pour la transparence
Questionnaire pour les candidats
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Cher candidat(e) à la mairie de Montréal,
La campagne municipale est officiellement amorcée à Montréal et les enjeux n’ont jamais semblé plus importants pour beaucoup de Montréalais et Montréalaises. Les élections sont une occasion cruciale de renouveler la confiance des citoyens envers leurs élus. Dans un contexte de scandales et de crises, une attention particulière sera apportée aux propositions visant à améliorer la transparence et la redevabilité des institutions publiques.
Montréal Ouvert demande donc à tous les partis politiques de se prononcer clairement de deux façons différentes sur les initiatives reliées à ces enjeux et, en particulier, sur l’ouverture des données publiques.
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Nous invitons toutes les formations à compléter un questionnaire ci-joint d’une douzaine de questions d’ici le 24 octobre. Vos réponses seront publiées sur notre blog et permettront de donner un aperçu des priorités de votre parti s’il gagne les élections. N’hésitez pas à faire référence à votre plate-forme électorale.
Les données ouvertes constituent un changement de fond dans notre société et, nous en sommes convaincus, permettent d’aboutir à une démocratie plus ouverte, transparente et participative, où les citoyens peuvent s’impliquer plus directement et aider à résoudre collaborativement des problèmes de société. Qu’il s’agisse des domaines du transport, de la santé, mais aussi du budget, des finances et de la lutte à la corruption, les données ouvertes ont un large potentiel d’application.
Depuis sa fondation en 2010, Montréal Ouvert appuie les décideurs et administrateurs publiques de la Ville à réaliser cette vision. Nos conférences, rencontres publiques et témoignages à des consultations ont établi notre présence médiatique. Nous avons organisé de multiples événements Hackatons et représentons activement l’expérience montréalaise à travers nos réseaux pancanadien et internationaux.
Certes, le dossier des données ouvertes a évolué considérablement depuis la fondation de Montréal Ouvert en 2010. Nous reconnaissons ces accomplissements. La Ville s’est dotée d’une politique pour l’ouverture des données publiques en 2012, et une Table de concertation sur les données ouvertes, à laquelle nous participons, a été mise en place pour collaborer efficacement avec le milieu. Les quatre projets retenus par la Table pour recevoir son soutien sont à la pointe de l’innovation dans le domaine des données ouvertes.
Néanmoins, Montréal pourrait en faire beaucoup plus et ne peut se permettre de faire marche arrière après ces élections. En effet, il existe encore beaucoup trop de silos informationnels qui nuisent à l’efficacité de l’administration de la Ville. Pour leur part, les élus pourraient bénéficier d’un débat moins partisan et plus objectif, basé sur des faits et des chiffres si davantage de données publiques étaient accessibles. Avec plus de données ouvertes, les citoyens s’en trouveraient mieux informés et plus à même de comprendre la complexité des défis à relever.
La Ville de Montréal pourra continuer de compter sur Montréal Ouvert pour mener de l’avant le processus d’ouverture des données publiques. Mais pouvons-nous comptez sur vous?
Ceci est une entrevue avec le créateur de Transit App, Sam Vermette.
Qu’est que l’application “Transit”, et combien de réseaux de transport couvre-t-elle?
Transit est une application iPhone visant à faciliter l’accès au transport en commun à Montréal et dans 36 autres villes en Amérique du Nord. Ce qui démarque Transit par rapport à ses concurrents, c’est qu’elle nécessite très peu d’interaction afin d’obtenir l’information recherchée. En utilisant la géo-localisation de l’appareil et en affichant l’information de manière simple et visuelle, l’usager a un accès instantané aux horaires de lignes à proximité.
Transit possède également un planificateur de trajet, qui permet de connaître le moyen le plus rapide de voyager du point A ou point B. Étant donné que Transit fonctionne avec plus de 100 sociétés de transport en Amérique du Nord, celui-ci est multimodale et comprend tous les moyens de transport public disponibles. À Montréal par exemple, le planificateur de trajet intègre les bus et le métro de la STM, mais également les trains de banlieue de l’AMT, les sociétés de transport de Laval et Longueuil, ainsi que toutes celles des couronnes nord et sud de l’ile.
Comment est-ce que cette application tire parti des données ouvertes?
Transit est propulsé par les données ouvertes de 102 sociétés de transport, publiées dans le format GTFS (Google Transit Feed Specification, mis sur pied par Google en 2005 afin de faciliter l’échange de données liées au transport en commun: lignes, arrêts, trajets, horaires, etc). Les données sont normalisées (doublons, formatage des noms d’arrêts et trajets) et ensuite importées sur un serveur auquel l’application vient se connecter. Cette infrastructure évite que l’application requiert le téléchargement de données lors de la première utilisation, comme c’est souvent le cas avec les applications de transport en commun.
Transit utilise également les données en temps réel de plus de 40 sociétés de transport, permettant une précision accrue des horaires et de l’emplacement des véhicules. Au Canada, ces données sont disponibles dans la plupart des grandes villes: Toronto, Vancouver, Ottawa, Winnipeg. Malheureusement, au Québec, pour l’instant seul la Société de transport de Laval offre du temps réel aux développeurs. La STM et la RTC ont cependant récemment annoncés que de telles données seraient disponible d’ici quelques années.
Quels sont les principaux défis dans la création d’une entreprise basée sur les données ouvertes?
Le plus grand défie est sans aucun doute de devoir travailler avec les institutions bureaucratiques majeures que sont la plupart des sociétés de transport. Plusieurs d’entre elles saisissent encore mal les enjeux des données ouvertes, et il semble s’agir pour eux d’un simple exercice de relations publiques sans réelle intention d’améliorer l’accessibilité de leur service par le développement d’applications tierces.
Étant donnée que les horaires de transport en commun tendent à changer régulièrement (habituellement 3 ou 4 fois par année), il est fréquent de devoir contacter les société de transport afin qu’elle mettent disponible de nouvelles données à jour. Dans certains cas, on peut attendre jusqu’à un mois ou 2 avant que cela se produise. Pendant ce temps, ce sont les usagers qui subissent les conséquences d’horaires et trajets potentiellement erronés. Et très souvent, celui-ci saisi mal qu’une application de transport en commun n’est pas développé par la dite société de transport, mais utilise simplement les données ouvertes par celle-ci. Dans la plupart des cas, la faute retombe donc sur le développeur qui induit l’usager en erreur à travers son application plutôt que la société de transport qui omet de mettre à jour ses données.
Comment est-ce que les réseaux de transport peuvent encourager la création d’applications?
Plusieurs sociétés de transport doivent tout d’abord mieux saisir l’importance que jouent les applications tierces dans l’accessibilité de leur service. Les plus conservatrices y voient encore une canibalisation de revenues potentiels. Dans les faits, c’est plutôt l’inverse qui se produit. Si le transport en commun devient plus populaire année après année, c’est entre autres grâce au large éventail d’applications aujourd’hui disponible, qui améliorent l’accessibilité du transport en commun en tant que tel. Encore mieux, ces applications ne coutent absolument rien aux sociétés de transport, si ce n’est que l’ouverture et le maintien des données ouvertes.
Dans cette perspective, le rôle principal de la société de transport devrait être de fournir des données de qualité aux développeurs, afin que ceux-ci puissent développer de bonnes applications communicant des informations justes et à jour. La société de transport doit également ouvrir un canal de communication avec la communauté de développeurs, afin d’être à l’écoute de celle-ci, qui est la mieux placée pour donner du feedback pour l’amélioration de la qualité de ses données.
Des concours et hackathons peuvent également être organisés afin d’inciter et accélérer le développement d’applications utilisant ces données. À un niveau plus avancé, il est également dans l’intérêt d’une société de transport de rendre disponible une charte graphique (couleurs et symboles utilisés pour l’identification de lignes, par exemple) afin d’aider le développeur à concevoir une interface intuitive et consistante avec la signalétique extérieure du réseau.
Est-ce que vous savez si cette application a encouragé des personnes qui n’utilisent pas d’habitude le réseau de transport public à l’utiliser?
Nous recevons régulièrement des commentaires d’usagers ayant reçu leur baptême du transport en commun avec Transit. D’autres évoquent leur appréhension face à la complexité des réseaux de transport en commun, qui s’avère grandement réduite grâce à Transit. Tel que mentionné plus tôt, il va sans dire que les applications mobiles et les données ouvertes en général améliore l’accessibilité d’un service. Dans le cas de Transit, je crois que nous avons réussi à créer une interface simple et attrayante, réduisant au maximum la friction entre l’utilisateur et le transport en commun lui-même.
Puisqu’elle fonctionne dans plusieurs villes, cela permet également un apprivoisement rapide du transport en commun à l’étranger. Plutôt que d’avoir à rechercher, télécharger et apprendre à utiliser une nouvelle application en voyage, Transit permet la même utilisation dans toutes les villes supportées. L’utilisation des couleurs et symboles graphiques, servant de repères avec le monde réel, contribue à la facilité d’apprivoiser l’application.
Avez-vous d’autres commentaires sur les données ouvertes et le monde des applications de transport?
En banlieue comme en ville, le citoyen devrait voir le transport en commun comme une manière intelligente et responsable de voyager. Pour se faire, celui-ci se doit d’être rapide et fiable mais également facilement accessible.
À travers l’ouverture de ses données, une société de transport délègue une partie majeure de la problématique de l’accessibilité du service aux développeurs d’applications. Elle devrait y avoir là une opportunité pour elle de concentrer ses énergies sur l’amélioration de son service en tant que tel (fréquence de passages, rénovation des véhicules, accessibilité aux personnes à mobilité réduire), ce qui répond par le fait même à l’augmentation d’achalandage amenée par les données ouvertes.
Il est grand temps pour toutes les institutions de saisir que l’ouverture des données va au delà du buzz médiatique et de l’intérêt d’une poignée de bidouilleurs; celle-ci amène le développement de nouveaux outils qui améliorent réellement le quotidien de millions de citoyens.
Billet écrit par Anton Dubrau à Cat-Bus.com
Le 2 octobre dernier à eu lieu un « hackathon » organisé par Startupifier, un évènement où se réunissent de jeunes programmeurs et technophiles avec le défi de développer une application informatique et durant lequel j’ai créé un service par SMS pour fournir des horaires d’autobus de Montréal. Devant ces programmeurs branchés, à la fine pointe de la technologie, mon idée d’un service pour les simples téléphones cellulaires, ceux qui sont non-intelligents, (et la question qui tue: « Qui ici n’a pas de téléphone intelligent? ») a fait lever bien des sourcils. Un service pour téléphones stupides? Ne sais-tu pas que les téléphones intelligents sont l’avenir?
Les téléphones intelligents sont l’avenir, en effet, mais ils ne sont pas le présent.
En ce moment, seulement un tiers des usagers Canadiens (âgés de plus de 13 ans) de cellulaires possèdent un téléphone intelligent. Considérant que ce ne sont pas tous les Canadiens qui ont un cellulaire, une application mobile ne peut rejoindre qu’un cinquième de la population. Si l’on considère que le marché québécois n’a pas autant bénéficié des nouveaux entrants que le Reste du Canada, où les forfaits données sont devenus beaucoup moins chères, il est fort possible qu’on ne puisse même pas atteindre cette proportion.
De plus, si on vise des marchés spécifiques, le pourcentage sera aussi diminué. Par exemple, mon service d’horaire d’autobus est pour les usagers du transport en commun, qui ont en moyenne un revenu moins élevé, et sont moins susceptibles de posséder un téléphone intelligent.
Étant donné que l’idée derrière les données ouvertes est de disséminer le plus d’information possible au plus de gens possible, restreindre ainsi un service mobile pour rejoindre dès le départ moins d’un cinquième de la population pourrait être contre-productif. Comme concepteur d’applications, vous pouvez être technophile, à jour ou à l’avant-garde des nouvelles technologies, mais vos usagers pourraient ne pas l’être. Utiliser le SMS pourrait donc être un meilleur moyen de rejoindre beaucoup d’usagers.
Bien entendu, le SMS est un format assez limité — on ne peut que recevoir et répondre en messages de 160 caractères. Considérez-le comme un défi: comment concevoir un service qui limite la quantité d’interaction, pour que l’usager n’aie pas à envoyer de messages de part et d’autre? Comment exposer toute l’information requise en 160 caractères? Comment rendre un service intuitif, et l’information fournie facilement compréhensible?
Un service téléphonique permet aussi des interactions, frustrera vite les usagers si elle en requiert trop. C’est aussi plus limité, car il est difficile de donner beaucoup d’informations de vive voix. Et obtenir de l’information des usagers par entrée de chiffres est aussi plus limité qu’un SMS. Un système comme celui de la STM vous fait passer à travers plusieurs menus. Il ne fonctionne que si vous avez le code d’arrêt à 5 chiffres et non avec une adresse arbitraire. De là est venue mon inspiration pour le projet de SMS.
Concevoir un bon service téléphonique peut être un défi, mais son développement ou sa mise en application est devenu relativement facile. Avec des services comme Twilio ou Tropo, il est possible d’obtenir un numéro de téléphone et créer une application simple en une heure. En se servant d’internet, on peut utiliser toutes les nouvelles technologies et fournir n’importe quelles données même si l’usager n’a qu’un simple cellulaire.
Donc, je vous invite à considérer la possibilité des services cellulaire de rejoindre plus d’usager, et ainsi donner à plus de gens accès à l’information contenu dans les données ouvertes; une information qui devrait être accessible à tous.
Tel que décrit dans notre article Next Montréal « Une licence peut tuer l’innovation« , une licence ouverte est essentielle à l’utilisation des données civiques de la ville de Montréal. Pendant que le groupe de travail de la ville sur les données ouvertes continue sa démarche, MontréalOuvert continue ses efforts de sensibilisation sur les licences tout en recommandant le choix d’une licence PDDL.
Le 11 mai, Montréal Ouvert recevait David Fewer, le Directeur de La Clinique d’intérêt public et de politique d’Internet du Canada (CIPPIC). La CIPPIC a été mise sur pied à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa à l’automne 2003 et est la première clinique juridique de ce genre au Canada. M. Fewer et l’équipe de Montréal Ouvert ont alors profité de cette occasion pour rencontrer le groupe de travail de la ville et une vingtaine de montréalais participèrent ensuite à une rencontre publique à la maison Notman (vidéo ci-dessus).
Cet article résume la courte présentation que fit M. Fewer sur les enjeux des licences employées pour des données ouvertes ainsi que des expériences des différents gouvernements pour lancer la discussion.
En se basant sur l’idée générale des licences Creative Commons canadiennes, projet dans lequel le CIPPIC s’est impliqué, il explique que le concept d’une licence simple est fondamental pour le succès des données ouvertes. L’idée étant de permettre à l’usager des données de les utiliser librement et de laisser explorer et innover sans avoir à devenir un expert de la propriété intellectuelle.
Cela permet aux utilisateurs des données de mieux répondre aux besoins de leur communauté et, pour certains, de développer de nouveaux sites de commerce électronique. Plus important encore, cela permet d’entamer un dialogue avec sa communauté et de mieux comprendre les services gouvernementaux dont elle fait usage ou qu’elle souhaiterait voir naître. De plus, il est aussi question de permettre de comparer, de combiner et de profiter de ses données avec le reste du monde, de toutes sortes de manières encore impossible à prévoir.
C’est pour cela qu’il est important de bien choisir la licence apposée aux données de la ville dans un contexte où il est faut encourager l’usager des données pour qu’en ressortent des projets intéressants. Assurons nous de ne pas mettre de battons inutiles dans les roues des usagers en leur imposant des licences trop restrictives allant à l’encontre de la mission de la ville dans ce beau projet.
Bien sûr, les données ouvertes améliorent la transparence des gouvernements. Plus important encore, cela permet de créer tout un secteur innovant autour des services et, bien que le rôle de moteur économique ne revient classiquement pas à la ville, qui s’occupe efficacement de ses services principaux, elle peut tout de même en assister la croissance en fournissant des données utiles à toutes sortes de projets. Cela met donc en valeur le gouvernement, maintenant central dans son rôle de facilitateur d’innovation dans la société civile et chez les entreprises privées. Ces données redonnent un certain pouvoir aux citoyens afin d’améliorer nos institutions démocratiques en améliorant les capacités d’échanges, de dialogue et d’analyse de nos institutions.
Pour toutes ces raisons, il est important choisir une licence qui minimise les barrières à l’adoption des données ouvertes, c’est à dire des licences simples à utiliser. Il est difficile pour la plupart des gens de lire des petits caractères légaux et le modèle lancé par Creative Common permet d’avoir une licence facile à comprendre et à utiliser, avec des pictogrammes au besoin, laissant le texte complexe en arrière plan simplement pour les avocats, au besoin.
MontréalOuvert souhaite remercier David pour sa visite à Montréal et continuera ses efforts pour que la ville adopte une licence qui favorisera l’utilisation et l’exploration des données de la ville à travers l’innovation pour bénéficier au maximum des retombées socio-économiques possible.
L’évènement suivant pourrait intéresser nos lecteurs. Détails disponibles exclusivement en anglais.
Montreal Hack/Reduce – Big Data Hackathon March 26th.
« Hack/Reduce is an open event for developers of all skill levels interested in Big Data. You will learn, experiment and build using Hadoop Map/Reduce on an Amazon EC2 cluster. We also have many experienced Hadoop Map/Reduce developers present to give you hands-on support.
The event brings together Developers, Companies, Entrepreneurs and Students working with Big Data.
From: March 26 2011 at 10:00 AM to 08:00 PM
Where: The Hopper Office, 5795 Ave de Gaspé, Suite 100, Montreal, QC,
Canada, H2S 2X3
Entry fee: Free
Le mouvement des données ouvertes gagne du terrain à Montréal depuis le début de l’année. Nous avons le vent dans les voiles mais il faut soutenir nos efforts. Montréal Ouvert vous invite à participer à sa troisième rencontre publique le jeudi 10 mars, de 18:00-20:00 à la Maison Notman au 51 Sherbrooke Ouest.
Soyez aux faits des développements du mouvement des données ouvertes à Montréal. Nous aurons le temps de faire du réseautage et de discuter en groupe des étapes à suivre. Alors, si votre travail porte sur des questions reliées à l’ouverture des données, si vous avez des idées à partager à ce sujet, ou souhaiter en apprendre plus, ne manquez pas cet événement.
Noubliez surtout pas d’amener un ami ou un collègue avec vous! Que vous soyez étudiant, recherchiste, journaliste, organisateur communautaire, statisticien, libraire, bureaucrate, politicien, ou citoyen engagé, les données ouvertes nous affectent tous!
Maison Notman
51, rue Sherbrooke Ouest
Montreal
Quand?
le jeudi 10 mars
de 18:00 à 20:00
Inscrivez vous ici : http://doodle.com/ssai37emdrfch4u8
Guest post by James McKinney, open data hacker and creator of PatinerMontreal.ca.
The amount of public civic data is exploding, but much remains closed or unavailable. Here’s a canvas of existing projects, highlighting opportunities and challenges for open data.
Most civic projects target national governments. mySociety (UK) runs TheyWorkForYou, which allows you to track parliament’s MPs, bills, and debates. Canadian equivalents are Apathy is Boring‘s Citizen Factory and Michael Mulley‘s OpenParliament. In the US, Participatory Politics runs OpenCongress, which it has recently generalized for any jurisdiction with the OpenGovernment project. Some projects target voting records specifically, like The Public Whip in the UK, and How’d They Vote? in Canada. Americans go further and connects the dots between votes and money with MapLight.
Most of these projects are open-source, meaning anyone can get the code and download the data.
It is important to note that most projects do not use open data. In Canada’s open cities, most of the open data relates to transportation, recreation, and geography; very little of it would embarrass anyone. The Government of Canada discloses expenses, contracts, grants and contributions, but the data is spread across 132 departmental web sites and is available only in HTML, which is not an open format. The City of Toronto publishes its council’s meeting attendance and voting record in open formats, but not its operating budget or awarded contracts. In order to extract this data, developers must write scrapers, a time-consuming and error-prone process.
Whether it’s Resto-Net (Montreal), Eat Sure (London), or Eat Safe (US) for restaurant inspections; LondonTrash,VanTrash, or Déchets Montréal for garbage collection; MyTTC (Toronto), hbus.ca (Halifax), or Where is my bus? (Ottawa) for public transportation; or CommonSpace (Philadelphia), Rinkside (Ottawa), or Patiner Montréal for recreation – these projects show that making data available is of enormous value to citizens.
It’s not only politically-harmless data that should be open, however. To build a strong democracy, politically-sensitive data should be open, too. In the US, LittleSis tracks the ties between powerful people and organizations; Transparency Data tracks money in politics from lobbying to campaign contributions; and PolitiFact monitors campaign promises and fact-checks politicians. These projects demonstrate the importance and usefulness of this data.
In many cities, civic projects are very difficult to complete, because the relevant data is often either difficult to retrieve or unavailable. Where it’s available, Openly Local (UK) makes municipal governments more accessible, and EveryBlock (US) tracks what’s happening in your part of town — from news and events to crimes and license revocations. Police services are often uneasy about publishing crime data, but in Oakland police cooperate with developers to produce Crimespotting.
Newsrooms around the world are making use of closed data despite the challenges. ProPublica sets an example, with its stories on which doctors are receiving money from drug companies and which nurses currently working in California were previously sanctioned out-of-state. And when the data is unavailable, services are popping up to make freedom to information requests easier to track and share, like WhatDoTheyKnow (UK) and MuckRock (US).
Governments collect their data on behalf of their constituencies. Unless privacy or security issues are involved, governments should release this data to the public that it represents. Making it public is a first step. But how reliable is it? Is it consistent, complete, and timely? Is it open? What data isn’t being made available? Governments at all levels are still only beginning to adopt open data, but we should remember that even after a city or country makes it policy, the push for open data isn’t over.
Data enthusiasts may also enjoy governmentexpenses.ca, punditsguide.ca, disclosed.ca, emitter.ca, vote.ca, representme.ca, and mycelium.ca.
En novembre, j’ai eu le grand privilège de participer à la conférence Open Government Data Camp à Londres. Cette conférence a réuni des personnes concernées par/impliquées dans les données ouvertes — des militants, des professionnels, des universitaires et des fonctionnaires. La saveur internationale de cet événement, auquel assistaient des Anglais, des Français, des Américains, des Australiens, des Brésiliens et d’autres nationalités, était évidente. Il est maintenant clair que le mouvement des données ouvertes connaît une envergure internationale et progresse à une vitesse étonnante.
La conférence a été organisée par le Open Knowledge Foundation dont le mandat est de promouvoir l’accès aux informations de tout genre. David Eaves, un pionnier des données ouvertes à Vancouver, a prononcé le discours d’honneur/principal. Il a expliqué l’importance de créer des institutions, autres que politiques, pour collecter et gérer les données ouvertes. David a dressé des parallèles fascinants avec la construction des bibliothèques au 19e siècle. Celles-ci ne furent pas construites pour une population lettrée, mais plutôt pour promouvoir l’apprentissage de la lecture. En conclusion, Eaves a souligné l’importance de bien comprendre les différents types d’informations recueillies dans un premier temps (voir les changements au recensement par le gouvernement Harper) puisque nous ne pouvons pas offrir des données ouvertes pour des informations qui n’existent pas.
Lors de la conférence, j’ai eu l’occasion de présenter avec David Eaves une mise en contexte des données ouvertes au Canada, qui pour le moment se limitent au niveau municipal (vidéo et transparents ci-dessous). Notre présentation a été suivie par celles des représentants de legislation.gov.uk, data.gov et des militants italiens, finlandais et grecs, avec leurs propres contextes nationaux.
Il a été intéressant de constater comment le mouvement de l’accès à l’information et celui des données ouvertes commencent à se rejoindre. Les chercheurs qui ont écrit Beyond Access ont présenté les différentes lois et règlements européens permettant aux citoyens d’accéder aux informations gouvernementales. Notamment, ces auteurs ont insisté sur l’inclusion d’une obligation pour que les gouvernements offrent leurs réponses dans un format « machine-readable » – ce qu’aucun gouvernement au monde ne fait pour le moment.
Rapport beyond access: http://writetoreply.org/beyondaccess/
L’atelier le plus intéressant de la conférence s’est penché sur le militantisme associé aux données ouvertes et sur la manière de quantifier le succès de celles-ci. La conclusion principale dégagée a clairement été que les données ouvertes doivent devenir comme la façon dont nous considérons l’électricité : il faut que dans quelques années, après avoir mis en place des systèmes de données ouvertes, on puisse constater que « bien sûr c’est comme ça qu’un gouvernement moderne doit fonctionner! », comme c’est par ailleurs de cette manière que nos villes ont toutes dû ajouter ce service essentiel à leur fonctionnement. Dans ce sens, il faut souligner que la motivation pour mettre en place des données ouvertes ne devrait pas être basée simplement sur la rentabilité d’une série de données en particulier. En effet, il ne faut pas oublier non plus que l’objectif premier est d’améliorer les communications et l’efficacité d’un gouvernement moderne. Donc, tout comme on ne vérifie pas chaque utilisation de l’électricité, on doit offrir les données ouvertes aux citoyens, aux organismes et aux entreprises sans contraintes d’utilisation.
Le groupe anglais, My Society, a ensuite pris la parole pour expliquer l’impact réel des données ouvertes en Angleterre où le mouvement est probablement le plus avancé. Quand des parlementaires contestent l’efficacité des données ouvertes, MySociety leur demande s’ils déclarent les mêmes dépenses depuis que celles-ci sont affichées en ligne — « Bien sûr que non! », répondent-ils. Enfin, comme organisme à but non lucratif, My Society doit constamment trouver des moyens non-financiers pour motiver et attirer les meilleurs employés. C’est en ayant la possibilité de démontrer l’importance de leur travail, avec des applications comme Whatdotheyknow et Fixmystreet, que ceux-ci se sentent valorisés et demeurent impliqués.
Après deux jours de discussions et de présentations fort intéressantes, quelques grandes conclusions peuvent être identifiées. D’abord, les données ouvertes ne disparaitront pas : tout comme Internet, elles sont là pour rester. Dans ce contexte, les premiers gouvernements à les mettre en place, comme les premières sociétés à offrir de l’électricité à leurs citoyens et à leurs entreprises, auront les plus grandes retombées. En deuxième lieu, le mouvement s’accélère à une vitesse exponentielle. Et en troisième lieu, ce mouvement a pris une envergure internationale qui favorise l’innovation et le partage d’idées. J’ai déjà très hâte de participer à la conférence 2011.
Read more: http://nextmontreal.com/les-donnees-ouvertes-un-mouvement-mondial/#ixzz1AIVpV7f5
Vidéo :
Jonathan Brun & David Eaves from Open Knowledge Foundation on Vimeo.
Acétates :