Michael Lenczner, Jean-Noé Landry, Jonathan Brun et Sébastien Pierre ont fondé Montréal Ouvert en 2010 pour promouvoir l’ouverture des données publiques. À l’époque, Montréal accusait dans ce domaine un retard important sur les autres grandes villes canadiennes – il apparaissait urgent de rassembler les citoyens, élus et fonctionnaires pour exiger une plus grande transparence de l’administration municipale.
Ailleurs au pays, les initiatives d’ouverture des données ont surtout été initiées par les services informatiques de l’appareil municipal de façon technocratique, c’est-à-dire qu’elles émanaient moins de demandes citoyennes que de la nécessité de répondre à des impératifs de bonnes pratiques en matière d’administration publique.
C’est sans doute là le point fort de l’expérience de Montréal Ouvert : démontrer qu’un groupe de citoyens sans statut officiel pouvait faire évoluer positivement la société en adoptant une approche collaborative et inclusive. Si Montréal Ouvert a rempli son objectif de départ, il n’en reste pas moins que les données ouvertes en sont encore à leur début : le chemin vers une administration publique transparente ouverte à l’engagement citoyen est encore long et sinueux.
C’est notamment sous l’impulsion de Montréal Ouvert que la Ville s’est engagée en 2011 sur la voie de l’ouverture des données, créant un groupe de travail, une table de concertation puis, en 2012, une politique officielle. Cela a été rendu possible grâce à une mobilisation citoyenne sans précédent, notamment les «hackathons» ayant engendré la création de logiciels web comme Patiner Montréal, Resto-Net ou ZoneCone.
Les données ouvertes sont un puissant outil pour mieux comprendre le fonctionnement de l’administration publique, mais également pour mieux agir sur celle-ci. Nous souhaitons que l’écosystème des données ouvertes se développe et que les synergies se renforcent, afin que les îlots d’expertise se transforment en une intelligence collective et démocratique au service des Montréalais.
Bien que Montréal Ouvert ait accompli beaucoup de choses en quatre ans, il reste beaucoup à faire pour rendre notre société plus ouverte. Si l’étape de sensibilisation est achevée et que la Ville s’est véritablement engagée sur cette voie, les besoins sont désormais mieux servis par une organisation d’économie sociale que par un groupe de citoyen bénévole. C’est donc pour cette raison que Montréal Ouvert tire sa révérence et que Jean-Noé Landry poursuivra le travail auprès de Nord Ouvert, une organisation sans but lucratif dédiée à cette cause.
Montréal Ouvert est reconnaissant pour l’encouragement, les conseils et le soutien reçu en cours de route par les personnes suivantes, sans aucun ordre de préférence :
James McKinney, Stéphane Guidoin, Diane Mercier, Alex Ayett, Émilie Champagne, Pascal Charbonneau, Miguel Tremblay, Harout Chitilian, Chantal Dion, Félix Bégin, Miriam Fahmy, Stephane Frechette, Luc Jodoin, Monique Savoie, Louis Charbonneau, Jean Fortier, Karl Dubost, Richard Ryan, Michael Applebaum, François Croteau, Mudar Noufal, Nicolas Kruchten, Tracey Lauriault, Patrick Lozeau, Isabelle Lépine, Michael Mulley, Yves Otis, Sylvain Ouellet, Xavier Peich, David Pelletier, Catherine Roy, Josée Plamondon, Heri Rakotomalala, Michael Roberts, Roberto Rocha et Michael Wiseman.
De plus, de nombreuses organisations nous ont également aidés tout au long de cette aventure, sous la forme de dons, de locaux ou simplement en transmettant l’information :
Savoir Faire Linux, Montreal Python, Hacks and Hackers, Ecto, Nord Ouvert, Station C, Notman House, Techno Montreal, La Ville de Montréal et La Société des Arts Technologiques, Google Montréal, Microsoft, IBM Smart Cities, Lexum, Plot.ly, Hopper, Atlas Pizza, The Montreal Gazette, Sunlight Foundation, la Ville de Québec, la Ville de Montréal.
Merci également aux employés de la Ville de Montréal de qui les données ouvertes ont exigé un changement profond des habitudes pour que la diffusion sans filtre de l’information devienne la norme.
Merci à toutes et à tous!
Michael Lenczner, Jean-Noé Landry, Jonathan Brun et Sébastien Pierre
Montréal Ouvert
Vous souvenez-vous de la consultation publique sur le Web 2.0? Après avoir soumis en ligne l’idée d’une politique de gouvernement ouvert au Québec et gagné l’appui de près de 100 personnes, Jean-Noé et Jonathan se sont déplacés à Québec pour faire une présentation sur l’ouverture des données au groupe de travail multi-ministériel Web 2.0. Les participants à cette rencontre ont accueilli très favorablement l’idée de rendre plus accessible les données du gouvernement provincial. Nous souhaitons qu’ils réussissent.
Nous remercions chaleureusement les organisateurs et suivrons de près la suite de cet exercice.
Nous en avons aussi profité pour participer au lancement de Capitale Ouverte. L’équipe de Montréal Ouvert accueille avec enthousiasme et solidarité l’arrivée de cette nouvelle initiative québécoise municipale. Nous souhaitons bonne chance à la « gang » de Québec et incitons tout le milieu montréalais à appuyer leurs efforts!
Plusieurs organismes aux États-Unis collaborent pour créer une directive-type pour informer la mise en oeuvre d’une gouvernance ouverte qui peut être adaptée à divers paliers et entités gouvernementaux. Le but est de créer un cadre juridique pour appuyer la gouvernance ouverte, y compris la transparence, la participation citoyenne, la collaboration et bien sûr, l’ouverture des données. La directive-type est disponible en ligne ici. Il vaut la peine de se familiariser avec l’expérience du gouvernement du Cook County, dans l’État de l’Illinois aux É-U, qui s’est inspiré de cette directive dans l’élaboration de son plan de gouvernance ouverte. La même directive sera également au coeur d’un débat entre les candidats à la mairie de San Fransisco sur les questions de gouvernance ouverte, organisé par l’organisme SFOpen. Nous espérons que cette directive peut aussi nourrir la réflexion du groupe de travail sur les données ouvertes de la ville de Montréal dont le rapport est attendu avec grande anticipation cet automne.
Montréal Ouvert est avant tout une initiative populaire. Commencé par quatre Montréalais, Montréal Ouvert représente maintenant plus de 600 personnes sur Facebook, trois rencontres publiques et des applications fantastiques telles que PatinerMontreal.ca, Resto-Net.ca, et BudgetPlateau.com qui ont été utilisées par plus de 100 000 Montréalais!
Pour démontrer le pouvoir incroyable d’un groupe de citoyens motivé, voici quelques TED talks qui valent la peine d’être vus.
Présentement la Société de Transports de Montréal offre ses données à Google, mais refuse de les offrir au grand public pour que les développeurs locaux puissent en profiter. Google fait un travail exceptionnel, mais en offrant les données exclusivement à Google, la STM limite les opportunités pour ses clients. Google ne peut pas tout faire et les développeurs montréalais pourraient certainement développer des applications fortes intéressantes.
À Boston, la société de transports en commun offre les informations de trajets et horaires en format ouvert, ce qui produit de nombreux retombés pour les citoyens, organisations et entreprises à Boston. Il faut commencer à imaginer les informations concernant le transport en commun comme les informations météorologiques. En les rendant ouverts et gratuits, les citoyens bénéficient, car ils peuvent obtenir les informations dans un format et dans un lieu qui est le plus pratique pour eu — sans couts supplémentaires pour la société de transport.
Visualiser ce vidéo pour mieux comprendre les innovations à Boston.
Voici quelques acétates sur les principes, histoire, et utilisation des données ouvertes, produit par Valérie Peugeot, une franchise dans le domaine du TI.
Nous organisons notre deuxième rencontre informelle pour tous ceux et celles qui souhaitent que Montréal se joigne à la liste grandissante de villes ayant adopté les données ouvertes. L’objectif de cet événement est de faire une mise à jour sur la situation des données ouvertes à Montréal, nos efforts à date et d’établir les obstacles à franchir ensemble dans les mois à venir.
Nous souhaitons aussi entretenir une discussion fructueuse sur les données ouvertes à Montréal et permettre à tous de rencontrer des habitants de la ville,des développeurs, des militants et des gens d’affaires qui se soucient aussi de cet enjeu.
S’il vous plait, Inscrivez-vous à notre doodle: http://doodle.com/d8xhds66zkuxegwa
Au plaisir de vous y accueillir!
18:00-20:00
Jeudi, le 25 novembre, 2010
Ecto – 880 Roy Est.
Appel dernière minute pour un projet intéressant.
BIXIWIKI – Appel pour des participants
Vous aimez le Bixi? Vous pouvez l’aimer encore plus?
En améliorant l’expérience par vos suggestions, idées et commentaires. Devenez participants du projet pilote BIXIWIKI, partageant trajets, coupons etc.. Il suffit d’avoir une clé BIXI et un cellulaire.
On vous attend mercredi ou jeudi le 15 et le 16 septembre à la CDEC Centre-Sud, Plateau Mont-Royal de 6:00pm à 7:00pm
Les nouveaux participants peuvent s’inscrire ici : http://bixi.notrewiki.net/Nouvelle inscription Bixiwiki
DATE : (choisissez celle qui vous convient)
Mercredi 15 septembre, de 18h00 à 19h00
ou
Jeudi 16 septembre, de 18h00 à 19h0
LIEU : (à deux pas du métro Sherbrooke)
RSVP : Veuillez confirmer votre présence pour l’une des deux rencontres en répondant à : LivingLabMontreal@gmail.com
CDEC Centre-Sud / Plateau Mont-Royal (carte)
3565, Berri, bureau 200
Montréal (Québec) H2L 4G3
Louise, Claude et Tanéa
Living Lab de Montréal et CDEC-Centre-Sud, Plateau Mont-Royal
D’après un article publié dans le New York Times hier, une petite équipe innovatrice d’universitaires américains est en train de repenser comment nous comprenons et jugeons le savoir en invitant le grand publique internaute à commenter des livres et des articles en cours de rédaction en utilisant un système ouvert de contrôle par les pairs. L’invitation d’une telle participation dans un processus traditionnellement exclusif réservé à des spécialistes met en évidence les avantages de l’ouverture.
Des parallèles intéressants existent avec l’ouverture des données civique qui favorise l’externalisation à grande échelle afin de complémenter la capacité d’analyse informationnelle et de développement de politique des experts de la ville. Comme le note l’article, la qualité de l’information et la cohérence d’une idée sont plus facile à déterminer à travers un jugement collectif. Deux avis valent mieux qu’un!